Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Voyage en Argentine

30 mars 2010

Mé - zon !

Derniers soucis d'hôtel en Argentine : quand nous sommes rentrés, le soir, à notre hôtel, on nous a dit que la fille qui avait pris la réservation n'était pas là et c'était elle qui avait la clef de la chambre. On était un peu comme des cons. On a donc pris un autre hôtel, assez furieux, puis on est allés manger les empanadas et la pizza la plus dégueulasse de mon voyage. C'est bien, il ne faut pas s'habituer à manger quelque chose de trop bon à chaque repas sinon on s'habitue et on devient exigeant. Je suis allé demander à la réception qu'on me réveille tôt le lendemain, à 7 heures, car la journée s'annonçait bien chargée. Je me suis endormi et Victor m'a réveillé en me disant qu'il était 9 heures et qu'on ne m'avait donc pas réveillé. J'ai sauté du lit, je suis allé engueuler la réception qui m'a confirmé qu'on ne m'avait pas réveillé et j'ai exigé un taxi. J'ai avalé un croissant, j'ai pris mes sacs et je suis monté dans le taxi qui venait d'arriver.

Je suis allé chez Mariano chez qui j'avais séjourné un mois plus tôt et laissé mes sacs afin qu'ils ne m'encombrent pas par la suite. Du coup, je n'ai pas pu l'appeler juste avant pour vérifier qu'il était bien chez lui. Bien sûr, il n'y était pas. J'ai pleuré et vomi de désarroi, puis je suis allé à une cabine téléphonique pour l'appeler, il m'a dit qu'il arriverait dans moins de 20 minutes. Je suis passé au cyber où j'avais l'habitude d'aller pour dire bonjour et au revoir à un Péruvien que j'aimais bien qui bossait là. Puis je suis allé voir Mariano qui m'a rendu mes sacs. Je me suis donc retrouvé avec :
- une énorme valise grise à roulette avec une poignée cassée,
- un sac à dos à la fermeture éclair cassée et que je transportais donc dans un sac poubelle,
- mon énorme sac à dos,
- mon sac à dos à taille conventionnelle que je portais côté ventre,
- mon sac à bandoulière.
C'était vraiment pas très pratique à transporter.

J'ai pris un autre taxi direction... aéroport. J'ai pas mal discuté avec le chauffeur qui était bien gentil. Je suis arrivé à l'heure et j'ai eu tout mon temps pour enregistrer mes bagages. Je n'étais pas sûr du tout qu'ils aient le poids réglementaire qui est de 20 kilos. Au-delà, supplément. Du coup, il y avait presque 50 kilos, mais je n'ai rien eu à payer. L'avion a décolé, je n'ai rien ressenti de particulièrement etrange, je savais que j'allais bien m'emmerder et que ça allait durer un bout de temps avant d'arriver et aussi que du coup je n'aurais pas vu le super-clasico qui était le jour même (jeudi comme dit précédemment). Je suis passé par Sao Paulo et non pas Madrid comme normalement. Je n'ai presque pas dormi cette nuit là. Sans "clase cama", moi, je suis foutu. J'ai maté cinq films en tout, dont "Le seigneur des anneaux 3" que j'ai été très content de revoir. Je suis arrivé vers midi, ça caillait, c'était gris et les flics avaient des vraies gueules de flics bien de chez nous.

J'ai récupéré mes bagages et suis sorti peu enthousiaste à l'idée de me taper le RER, le Métro, un peu de marche et pour finir les 6 étages de chez Valérie à monter avec mes sacs. Et là, surprise, mon copain Prosper est venu me chercher car ma maman se sentait coupable de ne pas le faire et comme elle ne pouvait pas, elle l'a envoyé. J'étais certes très content de revoir un de mes potes, mais, pour être honnête, c'est surtout qu'on m'aide pour les sacs qui m'a fait plaisir. J'ai passé tout l'aprème avec lui.

metro_Pigalle

Le soir, retrouvailles avec ma maman. Je suis allé chez Valérie poser mes sacs (même à deux, c'était pas simple pour monter les affaires). J'ai dîné au resto avec ma maman, j'ai bien dormi, le lendemain super petit-dèj avec Valérie, Anna, maman et Prosper, puis train pour La Rochelle, puis retrouvailles avec Emma, Faïna et papi, puis découverte de ma nouvelle maison. Et voilà.æ

Publicité
Publicité
24 mars 2010

Le luxe presque absolu

Mardi soir, on est partis en bus et on a opté pour la... "clase cama" ! Le luxe presque absolu (le luxe absolu, c'est la "clase cama-suite"). Normalement, je prends la semi-cama et ben ça, ça n'a rien à voir. Je n'ai pas galéré pour dormir et je me suis réveillé direct à Retiro trop surpris d'être déjà arrivé. On s'est payé un petit-déj plus cher qu'en France puis on est allé à l'hôtel qu'on avait réservé. C'était un hôtel vraiment dégueulasse (particulièrement les chiottes salles de bain), alors on s'est dit qu'on irait trouver un hôtel plus convenable dès que l'occasion se présenterait. L'aprème, nous nous sommes un peu baladés dans Buenos Aires avec Gonzalo, un ami de Jeanne et Victor rencontré plus au début de leur voyage. On est notamment allés au Hooters, un bar où toutes les serveuses sont belles avec des gros seins et des vêtements pour les mettre en valeur et où ils ne passent que les Beatles. Si vous allez à Buenos Aires, je recommande vivement cet endroit, c'est vraiment à voir.

Le soir, nous étions invités chez un ami des amis de Jeanne et Victor et c'était excellent. C'est un grand amateur de vin et il avait une petite collection de bouteilles dont il était super fier. On est retournés à notre hôtel pourri où on a quand même bien dormi. Le lendemain, on est allés au musée des beaux arts de Buenos Aires, ça faisait belle lurette que je n'avais pas vu un tableau, c'est un bon musée. Je crois que Jeanne s'est fait chier, mais Victor et moi on est sortis assez contents.

L'aprème, rebalade dans le centre ville et réservation d'un autre hôtel et le soir, on est partis à la maison de campagne du mec qui nous avait invités la veille au soir à une heure de route de Buenos Aires. On a mangé un super asado, on a bien dormi (je le dis à chaque fois et on s'en fout complètement, mais il faut bien une transition entre deux jours) et le lendemain on s'est pas mal baigné dans la piscine qui était dans le jardin. A midi, un autre asado, mais cette fois au porc, c'était pas mauvais et ça changeait.

23 mars 2010

Super Clásico à l'eau

Avant-hier soir, je suis allé jouer à un terrain de basket qu'on m'avait indiqué car ça n'aurait pas été sérieux de partir de la ville sans même avoir joué au basket. Ensuite, on a retrouvé notre ami Tais qui était venu au bled des cascades avec nous et qui avait dû lui aussi changer d'hôtel à cause du manque de place dans l'autre. On est allés à son hôtel vu qu'il y avait pas mal de monde. Il y avait un Français très chiant et très con qui pensait qu'en tant que Français, on se devait d'être trop potes en Argentine, mais on a fait abstraction de lui le plus possible et on a quand même passé une bonne soirée. Le lendemain, on est restés à l'hôtel presque toute la journée, il faisait vraiment pas très beau et il y avait un événement ce jour-là : le super clásico. Le super clásico, c'est le match de foot entre River Plate et Boca Junior, les deux grands clubs argentins, l'équivalent du PSG/OM en France, sauf que les supporters sont plus supporters que les Français et que tous les Argentins sont supporters.

Ce jour-là, il ne faisait donc pas très beau à Cordoba. Et à Buenos Aires, c'était le déluge. Tous les joueurs se cassaient la gueule en essayant de shooter ou juste de toucher le ballon, le ballon, lui, restait immobile, c'était très comique à regarder. Mais je veux bien croire que d'un point de vue beauté du jeu, on pouvait être déçus. Après 10 minutes à vraiment bien se marrer, l'arbitre a décidé de reporter le match au jeudi (on était lundi). Première fois dans l'histoire du football que le super-clásico a été annulé. J'ai assisté à un moment historique. J'imagine tous ceux qui avaient pu obtenir un congé pour la journée pour aller voir le super-clásico au stade et les autres pour quelques heures pour aller le voir à la télé, ils doivent pas trouver ça aussi marrant que moi.

Super_Clasico

Chaú chaú

22 mars 2010

Le canapé de l'hôtel

Quand faut y aller, faut y aller. Comme d'hab, on reprend où on en était.

On est donc rentrés à Cordoba après notre week-end à voir des cascades. On est restés à l'hôtel sans rien faire à cause de la pluie, c'était un peu dommage. Le soir, Victor, moi et quelques autres de l'hôtel, sommes partis à une espèce de bar. On s'est bien marré, Victor faisait des expériences, comme draguer une fille en faisant croire qu'il ne connaissait pas un mot d'espagnol, une autre avec juste un accent atroce, des trucs comme ça.

Je ne suis pas rentré très tard, un peu avant Victor. En rentrant, j'ai un peu discuté avec deux Français très drôles, puis on a pensé que ça serait une bonne idée de regarder la télé dix minutes avant d'aller dormir. Je me suis réveillé vers 11 heures dans le même canapé avec une vingtaine de personnes dans la pièce. C'était extrêmement gênant car tous les jours, à chaque fois que j'allais dormir, Jeanne et Victor me parlaient de mes yeux ouverts, ma bouche ouverte et les bruits que je fais trop bizarres pour être considérés comme de simples ronflements. Un des gérants de l'hôtel m'a dit qu'il avait essayé de me réveiller, pas parce que je gênais, mais parce qu'il faut bien avouer que dormir dans le canapé de l'hôtel alors qu'on a payé un lit est quand même un peu con. Apparemment, je lui aurais répondu quelque chose en français d'une voix pas contente, alors il n'a pas insisté. Il ne m'a cependant  pas parlé d'un quelconque comportement étrange que j'aurais pu avoir. Ensuite, on a dû changer d'hôtel car il n'y avait plus de places pour les jours suivants et on avait pas pensé à réserver pour plusieurs jours (rien à voir avec le fait que je ne dorme pas dans les endroits appropriés). Les mecs de l'hôtel nous ont passé l'adresse d'un autre hôtel tenu par des potes à eux, nous avons fait nos sacs et nous sommes partis. L'autre hôtel était beaucoup plus vide que le premier, on était quasiment les seuls avec les mecs de l'hôtel et quelques potes à eux. C'était pas mal comme ambiance aussi, ça changeait.

Victor devait s'acheter un t-shirt ou je ne sais quoi, alors on est allés dans le centre à pied à une espèce de centre commercial. Pendant qu'on cherchait le t-shirt, on a remarqué qu'il y avait une salle de bowling  à l'étage. Une fois les courses finies, on n'a pas résisté à l'envie, je ne regrette pas, on s'est vraiment bien marré. Là-bas, ça coûte 15 pesos à peu près donc 3 euros. Pas de location de chaussures, du coup, Victor a fait la partie en tongues, il se cassait à moitié la gueule à chaque lancer, mais il était quand même redoutable. Au retour à l'hôtel, les mecs de l'hôtel étaient devant leur télé dans le jardin en train de manger un asado, ils m'en ont proposé, je n'avais pas mangé, j'ai dit oui, c'était bon.

22 mars 2010

Cascades et déluge

Bonjour

Pour aller à Córdoba, on a opté pour le bus. On est arrivés, on a pris un taxi pour aller à un hôtel tenu par deux gars très sympa et rempli de gens qui parlent pas espagnol. On y est resté un jour, puis, le lendemain, on est partis, nous trois plus Jacobo, notre pote américain (lui, il parle très bien espagnol) et un mec hollandais qui s'appelle Tais rencontré à l'hôtel et qui savait pas quoi faire alors il nous a suivis. Nous sommes allés à la Cumbrecita, un petit bled à 3 heures de bus de Cordoba réputé pour ses cascades. On est arrivés et on a loué une espèce de cabane très sympa, vu que c'était le même prix que si on prenait chacun une chambre. On s'est bien marré, il y a énormément de cascades à voir. Le premier jour, on a vu quelques unes des plus proches du bled et, le lendemain, on s'est fait une balade pour aller voir la cascada escondida (la cascade cachée littéralement). On a vachement marché. Ce jour-là, c'était temps de merde. Du coup, nous, on était dans les nuages, c'était assez drôle. On s'est un peu perdus puis on a fini par y arriver. C'était vraiment un super endroit, très beau. En plus, on a eu une éclaircie d'une demi-heure, juste le temps de se baigner et se prendre plein d'eau sur la gueule sous la cascade. Un jour, j'essaierai avec Iguazu.

Salta_roches_courbes_2

La nuit et le lendemain matin, ça a été grosse pluie, on a pas pu aller voir d'autres cascades, on a donc pris le bus directement pour arriver à Cordoba dans l'aprème où c'était encore gros temps de merde.

Je dois y aller, je reprendrai mon message plus tard.

Publicité
Publicité
15 mars 2010

Après la Bolivie, retour au pays

Reprenons là où on en était, rappelons-nous, ça fait une paye.

J'étais à La Paz. J'ai acheté un billet pour le lendemain de la grève à 13 heures. L'après-midi, je suis allé me balader dans La Paz avec le mec qui m'hébergeait toujours et qui s'appelle Roney (et qui a toujours été très sympa, c'est pas trop la peine de le préciser, on s'en doute, mais j'insiste). La Paz est une ville où il ne fait pas très bon vivre, mais où passer ne serait-ce que pour acheter des cadeaux est vraiment pas mal. Il y a vraiment beaucoup de choix de trucs sympa et pour un prix qui défie toute concurrence. Il y a un truc que je n'ai pas acheté et que, plus le temps passe, plus je regrette, c'est des foetus de lamas momifiés. Au début, on pense que c'est des peluches (quoiqu'ils n'aient pas tous des poils), puis on voit les yeux qui sont assez similaires à ceux des lapins morts qu'on vend sur les marchés, puis on demande ce que c'est, puis on ne se sent pas très bien. N'empêche, super souvenir.

cantine

Le soir, rien de spécial à part que je suis allé aux toilettes vers minuit et demi (les toilettes sont dans la cour) et j'ai un peu eu la peur de ma vie. En effet, un des voisins de Roney a deux chiens qui sont gros et pas sympa. Ce voisin les laisse sortir dans la cour de 11h à 11h30. Roney m'a dit de ne pas m'inquiéter, ils ne sont jamais là plus tot ou plus tard. Je vais donc aux toilettes, je ferme la porte, et là, un aboiement furieux et effrayant retentit derrière la porte. Etat de prostration total. J'attends que ça se calme, j'ouvre la porte très lentement, un petit grincement et l'aboiement revient encore plus horrible qu'avant. J'ai attendu plus d'une demi heure, puis je me suis dit qu'il fallait être courageux, qu'une morsure de berger allemand ou peu importe sa race, ça fait mal sur le moment mais ça passera, j'ai ouvert la porte, suis sorti, et ai vu que les deux chiens étaient en fait sur un balcon juste au dessus, certes très près de la porte des toilettes mais inaccessibles pour eux. J'étais très soulagé mais quand même comme un con. Tant pis.

Le lendemain, j'ai dit au revoir à Roney et suis parti au terminal des bus. Et là, surprise... Les voyageurs qui devaient partir pendant la grève partent dans le bus ce jour là, je pars donc le lendemain. Sympa de prévenir. J'appelle Roney mais il avait plein de trucs à faire et était déjà sorti. Je suis allé dans un cyber et là, qui vois-je sur facebook?... Mon pote le Turc du voyage aller. On se donne un rendez-vous près de là où il était. Je l'attends dans un autre cyber et là, qui vois-je sur facebook ?... Mes deux potes français rencontrés à Rurre qui étaient à La Paz eux aussi et à deux cuadras de là où j'étais. Je les ai retrouvés juste avant le Turc, puis ensuite on s'est baladés dans La Paz et on a fait un billard où j'ai un peu trop assuré la deuxième partie (à noter que les turcs ne savent pas jouer au billard). On a passé une excellente soirée. Je n'avais pas eu le temps de retrouver Roney, alors je suis allé à un hôtel pas génial mais pas cher et le seul où il restait de la place.

Le lendemain, je suis allé au Terminal (4ème fois en 3 jours, du coup), cette fois-ci c'était la bonne. Tout s'est bien passé, j'ai même vu mes premiers lamas vivants en Bolivie. On est arrivés à Villason, la ville Bolivienne à la frontière pour passer en Argentine. On m'a dit qu'il fallait changer de bus, sympa, j'étais pas au courant. Je vais donc à un bureau de la compagnie qui me dit de d'abord passer la douane et la frontière et ensuite d'aller à la companie Brown. Ok, j'y vais. Je marche 7 ou 8 cuadras pour arriver à la frontière (avec des gros sac et sous un soleil assez balèze), puis je fais la queue pour passer la frontière. Quatre heures. Au bout des quatre heures (que j'ai passées avec un Français qui se faisait un tour du monde pendant un an, très simpa mais bon, je vais arrêter de le dire, tout les gens que je vois sont sympa, quand il y en aura un que ne le sera pas je le dirai), j'ai appris que je pouvais passer devant tout le monde, je sais pas pourquoi mais ça m'aurait fait plaisir de le savoir plus tôt. Bon, je suis passé, j'ai fait deux ou trois autres queues, puis j'ai pris un taxi pour aller au Terminal. Je vais voir la compagnie Brown qui m'envoie à une autre compagnie qui me fait payer 70 pesos pour aller jusqu'à Salta. J'ai pas mal gueulé, mais j'en avais ras le bol et j'avais trop envie d'arriver alors j'ai accepté.

On est repartis vers 18 heures (j'aurais dû arriver à Salta à 13 heures) et la route s'est bien passée, j'ai vu vachement plus de lamas du coté argentin que bolivien. Je suis arrivé à Salta vers 1 heure du mat, j'ai pris un taxi et, dans le centre, j'ai cherché un cyber ouvert car j'avais perdu le petit papier avec le nom de l'hôtel, la rue et le numéro de téléphone de Jeanne. J'ai marché une quinzaine de cuadras (en fait, une cuadra, c'est environ 100 mètres) avec mes sacs, puis j'ai trouvé un cyber ouvert (j'en avais vu un autre, mais le mec disait qu'il allait fermer alors qu'il était sur un ordi, je lui ai dit que c'était juste une minute et que c'était une question de vie ou de mort et il en avait rien à foutre), j'ai pris l'adresse de l'hôtel, j'ai demandé à quelqu'un où c'était, il m'a dit 3 cuadras, en fait c'était 8 ou 9. Je suis arrivé vers 2 heures 30, je crois (7 jours de retard pour le rendez vous qu'on s'était donné), j'ai pris une douche et j'ai attendu Jeanne et Victor qui étaient sortis. Ils sont revenus, on s'est dit bonjour, c'était trop émouvant, on a discuté puis on a dormi.

Salta_eglise

Le lendemain (je suis tombé un peu malade, Jeanne l'était aussi, rien de très grave, mais un peu chiant), on s'est baladé un peu dans Salta avec un copain de Jeanne et Victor qui s'appelle aussi Victor, je suis allé montrer la domination française aux joueurs de basket de Salta, puis on est allés louer une voiture pour le lendemain. Le lendemain donc, la voiture est arrivée à l'hôtel à 9 heures, on s'est un peu préparés et à 11 heures, on est partis.

Salta_Jeanne

Je le dis maintenant, je vais pas le répéter cinquante fois, la région de Salta est trop belle. Ce qui était le mieux dans cette semaine passée à se balader avec la voiture (une Gol blanche, sorte de polo si je me souviens bien, je ne le jurerais pas, en même temps on s'en fout) louée, c'était regarder le paysage par la fenêtre, je le dis maintenant aussi vu que je sais plus quand c'était, on a vu un paquet d'animaux : plein de chèvres, pas mal de lamas, quelques moutons, ânes, vaches et autres.

Salta_maison_ciel

Salta_chevres  Salta_piments

Salta_difunta_correa  Salta_mesa

Le premier soir, on est arrivés à La Poma, un village très chouette, très joli et pas du tout touristique où, perso, je serais bien resté une semaine même s'il n'y avait pas de terrain de basket. On a demandé où est-ce qu'il y avait une pharmacie pour qu'on achète des médocs Jeanne et moi, on nous a indiqué un hôpital, on y est allés et on nous a passé des médicaments qui ont très bien fait l'affaire puisque le lendemain ça allait déjà mieux, le tout gratos, consultation comme médocs. On a insisté pour payer un peu quand même vu qu'on est pétés de tunes et ils n'ont pas voulu, ils font vraiment chier. On s'est fait une petite balade et on est rentrés à l'hôtel.

Salta_balade   Salta_Jeanne_2

Les proprios de l'hôtel était une famille très sympa et très accueillante, si vous passez dans le coin allez-y, je me souviens plus du nom, mais je pense que c'est le seul de La Poma (et nous, on était les seuls touristes dans l'hôtel). On a trop bien mangé, de la truite pour Jeanne et moi. Troisième fois que je mange du poisson depuis mon arrivée en septembre, chaque fois c'était trop bon et chaque fois j'ai une chouette histoire à raconter (bon, celle-là elle est moins palpitante. Je l'ai juste commandé et c'était bon et ceux qui l'ont fait sont sympa). On a bien dormi et le lendemain on est repartis.

On roule, le paysage est trop... Merde, j'ai dit que je ne le disais plus. On arrive à Angastaco (je crois). On a vu dans le guide qu'il y avait une piscine, ben elle était vide, petite désillusion. Rien de très fou à raconter ce jour-là, l'hôtel n'était pas hyper génial et la bouffe non plus. On est repartis, étape suivante : Cafayate, une petite ville (plutôt village, mais c'est pas mal connu en Argentine, je crois), très joli, réputé pour son vin (entre nous, je l'ai goûté et il est bon mais vraiment très loin de ceux qu'on fait chez nous. Bon, on les laisse dire qu'ils font du super vin, même s'il n'y a qu'eux qui le pensent, ça leur fait plaisir). L'hôtel avait une piscine, c'était un peu trop de la balle. On s'est un peu baladé, c'était sympa.

Bon, je dis tout le temps les mêmes trucs, ya que le nom de la ville qui change et s'il y avait une piscine ou pas dans l'hôtel, désolé, j'aurais un peu de mal à décrire le paysage avec des mots. "Ben là, il y avait une montagne, elle était pas très pointue, il y avait quelques rochers un peu plus noirs sur la droite, c'était très beau". Vous voyez, c'est un peu chiant. On a visité les ruines de Quilmes. J'avais bien envie de voir ce que c'était, la Quilmes est une marque de bière en Argentine, imaginez un endroit qui s'appelle Kronembourg, on a envie de voir ce que c'est. En fait, c'est juste des ruines incas où il ne reste que les fondations qui ont été refaites, depuis le temps. C'était sympa, mais j'ai préféré le paysage qu'on voyait de là, même si c'était assez intéressant.

Salta_maison_bleue 

Salta_paysage_1  Salta_roches_courbes

On est repartis, on est allés au nord de Salta (jusque là on était au sud). On est passé par la Quebrada de las Conchas (voir ce que veut dire "concha" dans un précédent message), des montagnes avec des formes vraiment sympa, certaines qui n'étaient pas forcément les plus incroyables ont des noms, par exemple "El Sapo" qui veut dire crapaud (je me répète), car on y voit normalement la forme d'un crapaud. Moi, j'ai trouvé ça nul et pas ressemblant (mais c'était super beau, pas El Sapo en particulier, mais d'autres endroits étaient vraiment incroyables).

Salta_obelisque  Salta_paysage_2

Salta_paysage_3

Arrivés au nord de Salta donc, le bled, c'était Purmamarca, mais je suis pas sûr. Là, il y a la fameuse montagne aux sept couleurs, très beau, et je suis sûr qu'on peut y trouver quelques couleurs en plus. On s'est baladés un peu (et allez les répétitions !), c'était sympa (et allez !). Le soir, on a dîné à l'hôtel (qui n'avait pas de piscine mais qui était très bien et très confortable), il y a eu un petit concert par deux gars, un a la guitare et un à la flûte de Pan et autres instruments du genre (depuis la Bolivie, je déteste la flûte de Pan, mais là, ça allait encore). On leur a même acheté un CD (qui était bien sûr bien moins bien que leur concert) car on se baladait depuis le début de la semaine avec seulement un CD de Tupac et je crois que Jeanne n'aime plus trop maintenant et un d'un groupe Argentin que j'ai détesté dés la première écoute mais je n'ai rien dit car Victor et Jeanne l'aimaient bien.

gauchos

On a mangé de la viande de lama qui n'a vraiment aucun intérêt et de la viande de chèvre (c'est Jeanne qui l'a commandé, c'est donc elle qui en a le plus mangé) qui était vraiment trop bonne. Le lendemain, zou ! on est allé à un salar, grande plaine de sel en montagne, assez génial. Il y en avait un en Bolivie encore plus grand et plus connu où je ne suis pas allé, je me suis rattrapé avec celui-là. J'ai l'impression que c'est pire que la neige niveau soleil, le sel renvoie les rayon et nous éblouit les yeux, j'avais pas de lunettes, juste un chapeau de cow-boy acheté en Bolivie. Ben le cancer de la peau était pas hyper loin. On est repartis, j'ai regardé un peu le paysage, puis j'ai dormi, je me suis réveillé juste avant Salta, nickel.

Salta_salar

Retour à l'hôtel, on était samedi, asado préparé par Victor (l'Argentin) et spectacle de danse de gauchos. Très très sympa. Ce sont des enfants et leur prof qui le font, c'est très impressionnant. Jeanne qui, comme Victor (le frère et Français), commence à être habituée puisque c'est le 3ème samedi qu'ils passent ici, avait déjà son préféré dans les danseurs. Je dois avouer qu'il avait une certaine classe.

Hier (car le lendemain, c'était hier), rien de spécial, repos à l'hôtel, ça fait du bien un peu d'inactivité de temps en temps. Aujourd'hui, on se prépare un peu car demain, on part pour Cordoba, la seconde ville du pays, ça risque d'être assez sympa. On y va soit en bus, soit on loue une autre voiture pour y aller, on se renseigne. On y va avec un mec qui s'appelle Jacobo, qui est Américain je crois et qui est très gentil, ça va être bien.

Salut salut

4 mars 2010

Virgilio viene, Virgilio se va, por la carretera, por la carretera

Je suis enfin parti de Rurre, il était temps. Je suis parti un jour plus tard que ce que j'avais dit (en fait, plusieurs jours, mais un jour plus tard que le départ annoncé aux dernières nouvelles) car un des chevaux de Thomas qui vit sur le terrain de golf était très malade et Marco a encore une fois dû passer (pauvre Marco, il doit en avoir ras le cul). En effet, le cheval ne pouvait plus tenir sur ses pattes et donc se nourrir et s'hydrater, or un cheval qui ne boit pas meurt très vite. Bon à savoir, ça. Quoi qu'il en soit, Thomas fut très occupé cette journée-là et n'a pas pu trouver un moment pour m'emmener prendre le bus. Du coup, le lendemain (l'anniv de Thomas, j'ai pu lui souhaiter, c'est pas plus mal), j'ai pris le bus à 20 heures 30 au lieu de 19 heures et on est partis. Oui mais voilà, à 6 heures de trajet de La Paz, on s'est retrouvés bloqués dans une ville de merde (non, j'exagère, il y a plus moche comme ville en Bolivie) car les chauffeurs de bus sont en grève contre une loi leur interdisant de boire au volant (d'un bus) sous peine de se faire retirer leur permis de conduire un bus. On est de tout coeur avec eux, hein ? Du coup, je suis allé dans un hôtel tenu par la tante d'une des filles du bus, avec cette même fille et un Bolivien gentil mais un peu chiant à la longue. Je me suis bien reposé et j'ai même eu le temps de passer au terrain de basket local histoire de faire pleurer un peu les indigènes (voir le commentaire de maman sur le précédent message. Oui, j'ai en effet éclaté tous les basketteurs de Rurrenabaque).

street_basket

Nous sommes ensuite partis de nuit, vers 10 heures du soir alors que c'était très incertain tout le jour. Pas mal de camions et de bus sont partis en même temps, je crois que ça a été la panique chez les grévistes, et on a donc pu passer après un embouteillage d'une bonne heure. A noter qu'en rentrant dans le bus, toutes les places étaient occupées car le bus a vendu les places qui restaient pour 30 bolivianos (3 euros, alors que moi, de Rurre, j'ai payé 60 bolivianos). Un petit vieux avait pris ma place (côté fenêtre, qui plus est). J'en cherchais donc une autre, mais là (exactement comme pour l'aller quand on a changé de bus à la frontière Argentine - Bolivie), tout le monde s'est levé et a protesté contre le petit vieux pour qu'il me laisse ma place. Lui répondait que les numéros des billets ne valaient plus maintenant et tout le monde disait que si, ils valaient encore, et moi j'étais super gêné. J'ai fini par avoir ma place côté fenêtre.

Le voyage s'est bien passé jusqu'à La Paz. On est arrivé vers 3-4 heures du mat' dans un quartier pourri de La Paz et, paraît-il, assez craignos. Je suis donc allé direct au terminal avec un Argentin et un Américain de Boston (encore un) qui m'avaient dit qu'ils y allaient. Pas un guichet d'ouvert, pas un renseignement si la grève continue, sur le prix du billet jusqu'à Salta ou les horaires. Les deux autres ont décidé de rester sur un banc dans la gare, moi j'ai suivi un mec rencontré dans le bus et revu au terminal qui nous a proposé de passer la nuit chez lui (à noter aussi que la nuit, ça caille vachement à La Paz, peut-être plus que les nuits en France en ce moment). Eux ont refusé. Pour moi, le mec m'avait l'air sympa, en plus j'étais crevé, j'ai accepté. J'ai bien fait car il est en effet très sympa et ne m'a rien volé cette nuit. Je me suis levé vers 8 heures 30, on a pris le petit déj et je suis retourné au terminal des bus. La grève continue, pas un bus ne sort de La Paz aujourd'hui. Je me suis donc acheté un billet pour demain à 13 heures. J'arriverai normalement un jour plus tard à Salta. ¡Ojalá! (maman, corrige moi si ça s'écrit pas comme ça).

Je me suis rappelé d'un paquet de trucs que je voulais vous dire dans le dernier message, je manque de temps et je me souviens plus de tout, je vais donner une petite info de temps en temps. A Rurre, 90% des touristes sont des Israéliens. J'en connaissais peu avant (en fait, maintenant non plus), ben désormais je peux dire que les Israéliens sont des vrais connards ! (Excusez-moi). Ils viennent juste en Bolivie pour acheter de la coke et jeter des pierres sur les animaux pour se marrer (sans rire). Thomas m'a montré un paquet d'agences de voyage qui ne bossent quasiment qu'avec les Israéliens qui sont, paraît-il, vraiment pourris. Deux Français très sympas que j'ai rencontrés m'ont dit qu'ils ont passé quelques jours dans la pampa avec une de ces agences et que c'était vraiment merdique. Quand ils voyaient une tortue et demandaient au guide ce que c'était, il répondait : "Ça, c'est la tortue du fleuve", et quand c'était un oiseau : "Ça, c'est l'oiseau de la pampa, y en a un paquet ici". Ils ont appris ensuite que c'était très rare d'en voir et qu'il y avait un paquet de trucs à raconter sur eux. Sinon, pour voir les tortues bouger, les touristes avec eux leur jetaient des pierres, idem pour tous les autres animaux (les guides ne disaient rien), jetaient leur clopes dans le fleuve, tout ça tout ça. Un truc aussi, ils sont passés à un endroit où il y a des dauphins d'eau douce, ils se sont amusés à les frapper avec les rames.

Bolivie_dauphin

Bon, d'accord, il est moche, mais c'est quand même pas une raison pour lui taper dessus.

A nous, ça nous paraît fou (en tout cas à moi). Ben les Israéliens, ils s'en foutent complètement. J'ai un paquet d'autre anecdotes sur eux, ça suffit pour aujourd'hui, je dois aller manger. Bon, vive la Palestine libre ! (je déconne, hein, je suis pas engagé à ce point)

Ciao

28 février 2010

Rurrenabaque, Bolivie

Bonjour bonjour
A l'heure où je parle, j'ai mal au bide car j'ai trop mangé juste avant : un ziva (j'étais mort de rire en entendant le nom), plat israëlien typique, une sorte de gros beignet avec du poulet à l'intérieur, pas mauvais du tout, accompagné par deux litres de jus de kiwi-mangue, pas mauvais non plus. Voilà, très bon avant-propos, j'en suis content.

J'ai laissé mes formidables aventures en suspens depuis mon arrivée à La Paz, je reprends à ce moment-là. Je n'y suis resté qu'une journée, j'étais en fait assez content de partir, on est mieux plus bas. J'ai pris le bus le matin vers 11 heures pour Rurrenabaque. Rien de très fou à raconter. J'ai appris ensuite que je suis monté vers 4900 mètres d'altitude durant ce voyage, mais je pense que je dormais à ce moment-là. Quand je me suis réveillé, on étais dans la jungle, dans les montagnes encore, mais vachement plus bas. J'ai eu quelques grosses frayeurs, car la route n'était vraiment pas très large et quand il y avait un autre véhicule qui venait en face, c'était toujours des manoeuvres plutôt épiques.

Bolivie_bus_montagne

Je regardais par la fenêtre et je ne voyais pas le bord de la route, mais juste un précipice de plus de 100 mètres, peut-être plus. Pas rassurant. Je suis quand même arrivé le lendemain matin (soit un jour de trajet avec l'impression d'avoir fait 40 kilomètres à vol d'oiseau, vu les super détours et la vitesse moyenne de 20 km/h), à l'heure prévue, j'étais content. Rurre (abréviation de Rurrenabaque) est située à la limite entre la Cordillère des Andes et la pampa (de très grandes plaines, genre savane africaine, avec parfois un peu de jungle). Du coup, je vois que d'un côté c'est tout plat et de l'autre, les dernières montagnes de la cordillère des Andes.

J'ai pris un taxi pour aller chez Thomas, le mec qui m'héberge depuis que je suis à Rurre. Les taxis ici, c'est des motos (sans casque et sur des routes de merde, est-ce vraiment la peine de le préciser).  moto_taxi   Il m'a montré ma cabane, car je ne suis pas dans une maison mais dans une cabane aux murs en bambou et au toit en feuilles de palmier. Thomas a trois chiens (parfois quatre), un chat, un canard et deux canes, et neuf ou dix chevaux éparpillés entre le jardin des voisins, un terrain au milieu de la jungle et une estancia.

chiens

Je vais vous raconter d'abord l'histoire des canards de Thomas, les chiens étant très sympas, mais j'ai pas grand chose à raconter sur eux à part qu'une des chiennes qui s'appelle Chiquita s'est ouvert l'oreille en sautant entre les barbelés et que ça s'est infecté. Marco le vétérinaire a dû venir, rien de très grave finalement.

Les canards donc, ou plutôt les canes, couvaient quand je suis arrivé. Thomas, qui ne comprenait pas pourquoi les oeufs d'une des deux canes n'avaient pas encore éclos, a pris un oeuf et l'a cassé pour voir où ils en étaient ces foutus canetons. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit que le caneton était formé et vivait toujours. Il a essayé de le garder en vie quelque temps, sans succès, il est mort le lendemain. Le lendemain ou le jour d'après, ses frères et soeurs ont vu le jour. 17 canetons très mignons, c'était sympa à voir quand je me levais le matin. Mais quelques jours plus tard, quelques uns avaient l'air super faibles, n'arrivaient pas à se tenir sur leur pattes et avaient l'air shootés à l'héroïne. Plus tard l'un d'eux mourut. Thomas l'a enterré. Quelques jours plus tard, 13 autres sont mort. Là, moi, ça m'a fait vachement bizarre la grosse fosse commune avec tous ces adorables canetons au fond avec les fourmis qui commençaient déjà à les manger. Il en restait donc trois (en fait, depuis, on a appris que c'est une maladie qui est dans l'eau et qu'ils ont attrapée en se baignant, c'est apparemment très courant en ce moment à Rurre) qui ont survécu quelques jours et hier, quand je suis rentré de la jungle (je raconte ça après), ils étaient mort. Marco le vétérinaire avait donné le choix à Thomas entre les laisser dans leur état ou bien leur filer un vaccin de cheval qui fera que soit ils résisteront soit ils mourront. Ça, c'était l'histoire des canards de Thomas. Il a encore une cane qui couve dix oeufs. C'est con, je serai pas là pour les voir.

Pour les autres animaux de Thomas, le chat, on s'en fout un peu,  donc les chevaux. J'ai fait une chouette balade à cheval dans les petits chemins de Rurre, le galop me fait aussi peur que quand j'étais petit, mais j'aime bien quand même. Sinon, je suis allé plusieurs fois avec Thomas et une amie à lui qui vient d'Ecosse qui est très sympa et qui a un terrain dans la jungle où elle a ses chevaux et quelques uns de Thomas et où elle est en train de faire construire un golf, 18 trous donc, je pense que ça aura de la gueule quand ça sera fini. Du coup, j'étais asez content d'aller là-bas à chaque fois, il y avait un cheval malade à soigner (Marco était là encore) mais c'était sympa, les chevaux sont cool.

Bolivie_transhumance

Voila pour les animaux de Thomas.

Je me suis fait une excursion de trois jours dans la pampa, dans une estancia tenue par un ami de Thomas qui s'appele Kitto. Le premier jour, je suis arrivé le matin, petit déj composé de saucisses, de graisse de boeuf (ça, j'ai eu un peu de mal) et de platanos, sorte de bananes mais pas sucrées, assez étrange. Ensuite, on est allés accompagner le troupeau de vaches, environ 4 ou 5 heures à cheval. Je n'étais pas forcément préparé, pas de chapeau ni de manches longues, je suis donc revenu avec un méga coup de soleil sur les bras, le front, le nez et la nuque. C'était très chouette quand même. On est passé par des chemins parfois recouverts d'eau, où j'avais de l'eau jusqu'en haut des bottes, sachant que j'étais à cheval, c'était pas mal.

Bolivie_transhumance_3

Bolivie_transhumance_2

Avant de partir, on m'a proposé de la coca, la feuille, et du bico, bicarbonate de soude, j'ai essayé et c'est pas mal. Il faut avoir essayé ça une fois dans sa vie. Le soir, je suis allé pêcher avec un des vaqueros qui a des potes dans une maison à côté, on est allés sur une pirogue qui prenait vachement l'eau et où il fallait constamment écoper, mais là aussi c'était sympa. On n'a pas attrapé de poisson jusqu'à ce que je prenne la ligne et que je pêche... un piranha. J'ai failli m'évanouir quand je l'ai vu, je ne savais pas du tout qu'il y en avait. En rentrant au campement, je l'ai passé à notre cuisinière (ouaip, il y en avait une qui était là avec ses deux enfants avec qui j'ai pas mal discuté) qui me l'a cuisiné et c'était vraiment trop bon. Pas très copieux, mais excellent.

Le lendemain, on est repartis, moi et un autre à cheval, un autre sur une mule et trois autres sur une charrue tirée par deux boeufs. Sur le chemin, j'ai vu un caïman, plutot petit (genre 1 mètre avec la queue) mais super impressionnant. On n'a pas envie de mettre le doigt dans sa bouche (pour le pirhana non plus, mais là, encore moins). On est allés dans une espèce de petite forêt pour creuser à la foreuse un trou de neuf mètres dans le sol pour en prendre du sable si j'ai bien compris. C'était assez intéressant à regarder. La fin d'aprème et le soir, je me suis un peu baladé.

Bolivie_lasso_2

Le lendemain, je suis passé avec un autre chez les voisins où j'ai pas mal mâché de coca pendant qu'ils buvaient pas mal de ceibo. Le ceibo est un peu l'alcool local. C'est une marque d'alcool à brûler, pur donc, qu'ils boivent tout seul, parfois avec de l'eau et rarement avec du jus de fruit ou du soda. Tous les boliviens en boivent. Ils sont pas mal cons, mais ils sont sympas quand même. Sinon, les voisins ont un tapir, assez immense, mais qui est disent-ils encore très jeune et donc encore petit. Des chasseurs ont tué sa mère et ils l'ont pris et domestiqué. J'aime plutôt bien cet animal. J'ai mangé un asado (ils disent ça comme ça, mais c'est rien que des envieux qui rêvent de cuisiner comme les Argentins. L'asado, c'est argentin, faut pas l'oublier) dans leur cuisine, après eux donc tout seul et le tapir est entré à ce moment-là. C'était assez drôle de manger pendant que lui quémandait comme un chien.

Voilà pour mes trois jours à l'estancia.

Je suis rentré le samedi, or le samedi à Rurre, c'est tournoi de baby-foot au Moskito, le meilleur bar de Rurre, devant le Monkey et d'autres encore. J'ai pas gagné mais c'était sympa quand même. Ensuite, on est allé dans une boîte ou plutôt LA boite de Rurre : La Banana. C'était merdique mais drôle. La musique qu'ils passent, c'est les discos pas connus des années 80, avec les clips qui défilent sur une télé. C'est très marrant.

Pour finir, je suis parti deux jours dans la jungle avec un couple (un Français et une Bolivienne) dans la maison d'un chaman assez connu apparemment qui est actuellement en voyage. On y est allés en bateau (une sorte de pirogue mais avec moteur) et c'est assez flippant vu que le fleuve est vachement haut en ce moment et donc un peu agité avec quelques gros tourbillons par endroits. On est quand même bien arrivés. On s'est un peu baladé mais il pleuvait pas mal, donc moins qu'on l'aurait voulu. C'était un peu dommage. On est quand même allés tout en haut d'une montagne où il y avait une chouette vue. Puis les autres ont continué un peu plus loin, mais moi j'étais assez crevé et j'ai décidé de rentrer. J'ai donc redescendu le chemin qui était vachement raide tout seul, c'était un défi avec des bonnes frayeurs par moment.

Voilà voilà, je crois que j'ai dit à peu près tout ce que je voulais dire. C'est un message assez long, mais pas très ordonné, je vous prie de m'excuser. De plus, je suis certain que j'oublie certains trucs qui valent la peine d'être racontés. C'est que je n'avais pas encore trouvé le temps d'écrire sur mon blog. Demain, je prends le bus pour rejoindre mes frangins en Argentine. Je passerai par La Paz où, si j'ai un peu de temps, je passerai visiter mon pote Turco.

Ciao ciao

17 février 2010

Thomas, maison, bestioles et gens

Toutes les photos qui suivent sont de Thomas Julien Broc. Un grand merci à lui pour les photos. Et un encore plus grand merci pour tout le reste...

Thomas_1

Thomas à cheval

Thomas_2   ... et Thomas à cheval

 

maison   Les cabañas de Thomas

maison_2

tarentule   Ma voisine la mygale qui habite l'arbre à côté de ma cabane

buffles   Mes voisins les buffles

 

ca_man_2    Mon pote le caïman (et NON, CE N'EST PAS UN CROCODILE !)

fourmi   Une des fourmis qui aimeraient bien passer la nuit avec moi


fourmilier   Mon nouveau Raid anti fourmis


paresseux   Un paresseux

piranha   Mon activité du week-end dernier : pêcher le piranha

buffle_2   Mon pote le buffle


 

vaches    Mes vaches

femme_1

enfants_1

fillette_et_chevre

femme_2


14 février 2010

Adios Buenos Aires, hola Bolivia

J'ai remarqué il y a pas longtemps (en fait tout à l'heure) que deux de mes frères et soeurs sont en train de concurrencer mon blog, ce qui expliquerait peut-être que je n'ai plus de commentaires depuis onze jours (et ouais, onze jours) mais je ne vais pas vous rejeter la faute, c'est peut-être moi qui ai baissé de niveau dans mes commentaires, c'est pour ça que je vais de l'avant, j'innove et je me casse en Bolivie. Merde.

Les derniers jours à Buenos Aires n'étaient pas très agités dans l'ensemble (même si mon voyage dans l'ensemble ne l'est pas du tout). J'ai dû changer de logement car Mariano, l'homme qui me logeait, recevait de la famille et m'a gentiment demandé de partir. Je suis donc allé dans une auberge de jeunesse à Palermo où j'ai rencontré pas mal d'étrangers dont des Français, mais je me suis fait notamment un très bon pote, un Turc qui bossait à la réception et passionné de littérature française (il m'a cité tous les grands auteurs, certains que je ne connaissais même pas ou juste de nom, il a un faible pour Rabelais et Gargantua). Je ne pourrais pas vous dire son nom car lui m'appelait "Frances" et moi je l'appelais "Turco". Il y a une certaine logique.

Ensuite, je suis allé dans la maison d'une fille (française) ami de Valérie, l'amie de maman, et qui s'appelle Charlotte. Ensemble, nous sommes allés à un cours de tango (elle, elle y va tous les mardis), mais pas n'importe quel tango : tango queer, soit pour homosexuels et transexuels. C'était très étrange pour moi, mais globalement très sympa. J'ai appris un tout petit peu à danser et j'ai pas mal discuté, c'était très intéressant.

flamenco

Petite parenthèse, je me rappelle d'un truc que je ne vous ai pas dit. Le jeudi, au club Araoz sur la rue Araoz et pas loin de la station de métro Scalabrini Ortiz, il y a soirée hip hop et concours de breakdanse. J'y suis allé le premier jeudi de mon arrivée à Buenos Aires et c'était tellement sympa que j'y suis revenu chaque jeudi (4 fois en tout). Dès le premier jour, je suis devenu pote avec quelques danseurs (très très haut niveau, j'avais des super photos à vous montrer, vous ne les verrez jamais) et comme ils rentrent gratos, je rentrais avec eux, gratos également pour moi.

Le jour où je suis allé acheter mon billet pour La Paz, j'ai croisé quelques uns de mes potes breakdanseurs au terminal des bus car l'un d'eux rentrait chez lui en Bolivie.

Vous devinez que c'est plutôt rare de croiser quelqu'un qu'on connaît par hasard dans une ville si peuplée, surtout si on y est depuis juste un mois. Ben c'est pas fini, c'est pour ça que j'ai parlé de l'anecdote breakdanse.

Le jour de mon départ (mercredi dernier, départ normalement prévu à 17 heures), alors que j'attendais tranquillement sur le quai, qui vois-je ?... Le Turc de la maison de jeunesse avec un pote à lui. Je lui gueule "Hé, Turco !!!" Il se retourne, on se dit bonjour ou plutôt "hola, que anda amigo" et il me dit que le mec qui est avec lui est turc aussi et part lui aussi en Bolivie (mais lui pour 3 ou 4 mois et seulement à La Paz). On attend ensemble le bus jusqu'à 18h30 (1h30 de retard donc), je dit "chau" au turc que je connaissais déjà et on s'installe moi et mon nouveau pote turc ensemble dans le fond du bus, moi côté fenêtre. Durant tout le long du voyage, quand je ne dormais pas — or je n'ai vraiment pas beaucoup dormi —, je regardais par la fenêtre, y compris la nuit où je me contentais des étoiles (j'en ai vu deux ou trois filantes, à chaque fois mon voeu était d'arriver rapidement à La Paz, ben franchement, dieu ou le mec qui réalise les voeux des étoiles filantes a une interprétation bien différente du mot "rapidement").

Petite parenthèse : j'ai choisi la compagnie de bus la moins chère, c'était bel et bien une grossière erreur et c'est ce que tout le monde s'est dit dans le bus tout le long du voyage. Ça s'appelle Puma Bus, ne la prenez jamais. Dans ce bus, les sièges ne s'inclinaient pas, étaient pas très doux, voire plutôt rugueux à vrai dire et pas assez nombreux pour le nombre de passagers. Moi, j'avais un siège, j'ai pas à me plaindre donc.

Les chiottes étaient situés à l'arrière du bus (à côté de nos sièges, donc) et la porte ne fermait pas, ni de l'intérieur, ni de l'extérieur. On a pris un stylo (un des miens) pour improviser un verrou, car l'odeur ferait vomir le plus trash des scatophiles. Le stylo se cassait parfois la gueule, car certains passagers ne comprenaient pas trop comment on l'installait ou oubliaient de le remettre après être sortis et on était obligés de le remettre à chaque fois.

Le bus s'arrête de temps en temps pour que les passagers puissent s'acheter à bouffer et les fumeurs puissent fumer, mais en fait, c'est plus parce que le bus avait 50 problèmes dans le moteur et qu'ils devaient sans cesse vérifier ou réparer un truc. Premier arrêt à 3 heures 30 du mat, on enjambe les passagers qui dorment par terre et on sort. Deuxième arrêt vers 9 heures du mat à peu près, là tout le monde est réveillé et sort prendre le petit déj. Troisième arrêt pas prévu du tout vers 11 heures environ, sur le bas-côté entre deux villes, sans rien à acheter donc. Là, c'était uniquement réparation du moteur. Dans les montagnes, dans les montées, le bus allait à environ  10km/h, je ne déconne pas. Certes, c'est mieux trop lent que trop rapide, mais j'avais quand même envie d'arriver rapidement. La nuit du jeudi, panne d'essence en plein milieu de la montagne, du jamais vu. On a attendu une bonne heure le temps qu'un camion vienne dépanner l'essence.

Bolivie_bus_2

Le lendemain matin vers 7h, arrivée à la frontière. Je me rappelle plus le nom du bled, mais c'est assez petit. C'est situé dans la montagne, paysage plutôt joli (je ne crois pas que je connaisse un paysage montagneux qui ne soit pas joli). Il y a, côté argentin, un typique bled argentin et, côté bolivien, un typique bled bolivien (je saurais pas trop expliquer pourquoi, faut le voir pour comprendre, peut-être, et finalement, je suis pas trop sûr pour le côté bolivien vu que j'y suis depuis pas longtemps) et, entre les deux, un espace de 30 mètres avec une petite rivière pas plus grande que celles du Rohello, et des chiens et des cochons (si si, je vous jure) qui se baladent. Je suppose que les étrangers dont les papiers ne sont pas en règle sont jetés dans cet espace avec les cochons.

Les miens étaient en règle, pas de problème, même si ça m'aurait amusé de vivre quelque temps avec les cochons. On m'a fait cocher des papiers qui me demandaient si j'avais des explosifs, si je voulais faire un coup d'état ou juste tuer Evo Morales et, à chaque fois, ma réponse était non (quand on comprend le système, c'est très facile de répondre, en fait, c'est non à chaque question, ils auraient très bien pu me piéger sur la fin quand je lisais plus trop les questions).

J'ai fait la connerie de prendre juste mon passeport en sortant et de laisser mon sac à dos dans le bus avec mon argent dedans, même s'il était caché. J'y ai pas trop pensé en sortant, ensuite je n'ai plus pensé qu'à ça jusqu'à ce que je puisse vérifier que mon argent était toujours là. Les douaniers peuvent fouiller les sacs pendant que les voyageurs passent à la paperasse et ils ne se gênent pas trop pour embarquer l'argent s'ils en trouvent. Quoi qu'il en soit, mon argent y était toujours, j'étais très content, alors je me suis acheté une espèce de petit beignet avec une pâte de semoule et de la viande dedans, vachement bon (rien à voir avec les empanadas, même si la description paraît un peu la même. D'ailleurs, à Foz do Iguazu au Brésil, j'ai aussi acheté des beignets avec de la viande dedans. Dans chaque pays, dans les plats typiques, il y a des beignets avec de la viande dedans), que vendait une femme bolivienne pour vraiment pas cher. Alors j'en ai acheté un deuxième.

Petite parenthèse : l'image que vous avez de la Bolivie (en tout cas l'image que j'en avais moi, qui est d'ailleurs à peu près la même que celle que j'ai du Pérou), c'est des lamas (ça, j'en ai même pas encore vu), des montagnes, et des bonnes grosses femmes aux yeux bridés et à la peau mate avec des vêtements moches mais très colorés, un chapeau sur la tête et deux longues tresses de cheveux très noirs et très raides. Ben, ces femmes-là (et leur maris qui se distinguent moins vu qu'ils s'habillent généralement normalement) sont des Indiens, pas descendants de ces connards d'Espagnols envahisseurs d'il y a quelques siècles et sont une bonne majorité en Bolivie (pas les connards d'Espagnols, les Indiens). Du coup, je me sens peut-être vachement plus étranger qu'en Argentine, parce que ça se voit vraiment sur mon visage que je ne suis pas du pays.

Boliviennes

Boliviennes_2

Revenons au voyage. Le bus étant trop pourri, on a changé, ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas, on nous a installés dans un autre bus et personne ne s'en est plaint. Cette fois-ci, je n'ai pas pu me mettre à côté de mon pote turc (que j'appelle Turco, comme l'autre Turc de Buenos Aires d'ailleurs, puisque je ne vois pas les deux Turcs en même temps) avec qui j'étais depuis le début du voyage, car on est rentrés trop tard et j'ai bien failli cette fois-ci être l'un de ceux qui dorment par terre. J'étais assis cette fois côté pas fenêtre, à côté d'une grosse femme bolivienne avec des tresses et des rides qui m'empêchait de voir le paysage alors que c'est vraiment à partir de ce moment qu'il a commencé à devenir vraiment classe. Superbes montagnes recouvertes de cactus et de chèvres (mais pas de lamas donc, tant pis) où il faisait un temps superbe. Les escales dans ce bus ne duraient pas très longtemps car le conducteur et son copilote n'avaient pas besoin à chaque fois d'aller réparer le moteur et, du coup, tout le monde n'était pas prêt quand on reprenait la route. Du coup, à chaque fois, le bus démarrait et quelqu'un ou plusieurs personnes gueulaient "faltan !!! faltan personas !!!" (il manque des gens). Du coup, 30 secondes plus tard, quelques voyageurs arrivaient super essoufflés d'avoir couru comme des dingues (on était déjà pas mal haut en altitude, on s'essouffle donc plus rapidement).

On est arrivés à La Paz à 6 heures 30 - 7 heures du mat le samedi, ce matin donc (alors qu'on devait arriver à 17 heures le vendredi). Je sentais déjà depuis quelque temps qu'on était très haut et qu'il y avait pas trop d'oxygène, mais ça allait encore vu que je restais assis et que je ne bougeais pas. En arrivant à La Paz, je me suis réveillé d'une nuit de 4 heures de sommeil avec un mal de crâne que je n'avais pas ressenti depuis bien longtemps. Je suis sorti, je caillais atrocement parce que j'avais pas énormément de vêtements chauds (un short et le sweat Dickies que Victor m'a offert) et j'avais franchement du mal à respirer par moment dès que je transportais mes bagages plus de trois mètres.

Bolivie_La_Paz_2

Pour info, La Paz est située à 3800 mètres d'altitude, c'est la capitale la plus élevée du monde. Anecdote maintenant : l'équipe d'Argentine de football (Lionel Messi était là lui aussi) a perdu 6 à 0 contre l'équipe de La Paz. On ne peut rien faire contre eux.

Moi et mon pote turc, on a pris un taxi et on est allé à un hôtel qu'il avait réservé. On est arrivé, on s'est lavé, changé et on a dormi, c'était trop bien. Ensuite, l'aprème (il fait vachement plus chaud que le matin, c'est assez dingue), on est allé au carnaval vu que c'est en ce moment le carnaval en Bolivie (au Brésil aussi, paraît-il). On s'est fait asperger d'eau, de jets de je ne sais pas trop quoi (genre mousse) qu'on vend à tous les coins de rues sous forme d'un spray.

Voilà, c'est à peu près tout je crois. Demain, je prend un autre bus (pour presque une journée de voyage encore, j'en ai ras le cul) et je pars au milieu de nulle part dans la jungle avec, à côté de la maison, un crocodile dans un étang, je trouve ça trop super, j'ai quand même assez hâte. Ici, ça caille trop. Mon pote turc (j'ai quand même passé un chouette morceau de voyage grâce à lui) va rester à La Paz trois mois environ, il va chercher un appart demain. Il est parti de Buenos Aires car il ne voyait que des Turcs et était donc incapable de progresser en espagnol (ça fait six mois qu'il est là et, sans me vanter, je suis vachement plus balèze que lui en espagnol).

Je passe donc environ deux semaines encore en Bolivie et je retrouve mon frère et ma soeur ensuite (je ne cite pas leurs noms, comme je l'ai déjà dit, ils concurrencent mon blog déjà plus très attractif ces derniers temps).

Bisous à tous (ben dis donc, le plus long message et de loin depuis la création de mon blog, peut-être un record du monde de longueur de message de blog)

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Voyage en Argentine
Publicité
Publicité