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Voyage en Argentine
18 décembre 2009

Le grand frisson

Ce matin, je me suis réveillé à 7h42 environ, comme tous les matins ces temps-ci, à cause de mon pote le taré qui vend des journaux à l'heure où tout le monde dort. Je prends mon portable sur ma table de nuit pour regarder l'heure et j'ai une drôle d'impression, comme s'il manquait quelque chose. Je réfléchis... mon appareil photo ! Je cherche un peu mieux un peu inquiet, persuadé qu'il était là avant, mais il n'y est pas. Je cherche dans toute la chambre, même dans les endroits les plus improbables au cas où j'aurais été victime d'une crise de somnambulisme et où j'aurais fait n'importe quoi, on ne sait jamais. Mais rien à faire, il n'y est pas. Une seule réponse, quelqu'un est entré la veille au soir et a volé mon appareil photo pendant que Leandro dormait et que je jouais au basket et que la porte n'était pas fermée à clef. Furieux, je décide d'aller marcher un peu en attendant que le cyber ouvre et que j'apprenne la triste nouvelle à maman qui sera bien sûr elle aussi furieuse. J'essaie d'ouvrir la porte avec la clef, elle ne s'ouvre pas. La clef de Leandro est un peu différente de la mienne.  Pour fermer, je dois tourner la clef deux fois. Si je ne tourne qu'une fois, je ne peux pas la sortir. Leandro, il peut. Et quand il le fait, ma clef ne peut pas ouvrir. Ça n'est pas la première fois que ça arrive, le fait est que là j'étais déjà furieux. Je donne un coup de pied dans la porte et j'envoie un sms à Leandro : "Alguién me robó mi cámara. Cerrá bien la puerta, pelotudo de mierda." Il m'a répondu que mon appareil photo l'avait intrigué la veille au soir, qu'il l'avait emmené dans sa chambre pour découvrir son fonctionnement  et qu'il avait oublié de le remettre ensuite, puis il s'est excusé pour la porte. J'étais trop content et je me suis excusé dans ma tête d'avoir une nouvelle fois voulu tuer tous les Argentins pendant un moment.

Hier, je faisais une petite sieste, puis, un moment, j'ai entrouvert les yeux et j'ai cru voir un cafard. Je me suis pas trop inquiété vu que je suis souvent paranoïaque (ça s'écrit comme ça ?) quand je dors et je crois voir des cafards partout. J'ai quand même allumé la lumière, on n'est jamais trop sûr, una cucaracha de mierda se baladait tranquillement. ¡ La cajeta ! (je crois que ça s'écrit comme ça mais je suis pas sûr, c'est le genre de mot que j'entends tout le temps mais que je ne lis jamais). Bombardement de raid, il ne reviendra plus, et moi je ne dormirai plus vu que le raid, ça pue grave.

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Commentaires
B
Los sustos que has pasado y los que te faltan bueno espero que esos pequeños problemas note quiten las ganas de seguir conociendo me encanta tu español un beso(ah en la casa de mi novio en paris tambien hay cucarachas pero estas se burlan del raid)jejejejeje
M
Et tes dessins aussi sont super. J'aime particulièrement celui du chien et du cheval bouffant au pied d'une poubelle, avec la ville sombre dans le fond, et celui des chiens qui courent autour de la carriole. Et celui de ce que je suppose être ton propre pied est assez drôle.<br /> <br /> Bon (comme tu dirais), j'essaie d'arrêter les commentaires pour aujourd'hui.
M
Classe, la photo de toi agrippé au panier de basket !
L
Je me régale de tes dessins ; merci pour toutes ces nouvelles délectables . Je t'enverrais bien des photos superbes du Rohello sous la neige mais je ne sais pas comment les insérer dans ce commentaire .<br /> Je t'embrasse<br /> Cath, la peu douée en informatique ....
L
Tu sais, je n'aime pas les cafards moi non plus, mais au moins ça fait penser àla chaleur. Ici, je ne te dis pas, mon seuil de résistance termique est déjà largement dépassé. J'en arrive même à dire: vive les cafards!<br /> Je t'embrasse,<br /> Lotfi
Voyage en Argentine
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